Alpes-Maritimes : travaux en 2021 à la marina Baie des Anges

Depuis le 23 septembre, date de la signature du contrat de concession d’une durée de trente ans avec la Ville de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), Eiffage Concessions est officiellement en charge de la reconfiguration de la marina Baie des Anges. Pour cela, il sera épaulé par Sodeports, la Banque des territoires et l’agence d’architecture Erades & Bouzat. La délégation de service public ne débutera que le 1er janvier 2021, mais le groupe dépose déjà les permis de démolir et de construire avec l’espoir de commencer les travaux au premier trimestre 2021. Phasé, le chantier, confié à Eiffage Construction (mandataire), va démarrer avec la remise à neuf du plan d’eau. Mi-2022, il se poursuivra dans la zone sud où s’élèvera Cœur Marina.

Erigé en lieu et place du centre Biovimer, depuis longtemps désaffecté, ce nouveau bâtiment aux formes arrondies (7 000 m2 SP) est l’élément phare du projet. Conçue selon la démarche Bâtiments durables méditerranéens, niveau argent, la structure béton abritera un hôtel 4 étoiles de 65 chambres, un restaurant, un espace aqualudique et thalasso, et des bureaux. Elle accueillera aussi la capitainerie, ainsi que plus de 300 places de stationnement au niveau R – 1 et sur une partie du rez-de-chaussée.

« Nouveaux usages ». Mi-2024, à la livraison de l’ensemble, le port de plaisance offrira 515 postes d’amarrage contre 527 actuellement. « Le projet ne va pas modifier le périmètre de l’infrastructure mais la moderniser afin de la mettre en conformité avec les nouveaux usages des plaisanciers et la rendre plus respectueuse de l’environnement », rappelle Nathalie Monturet, directrice de programmes chez Eiffage Concessions. Ainsi, les piscines et les bâtiments utiliseront les calories de l’eau de mer, des nurseries artificielles favoriseront le développement de poissons, des collecteurs flottants récupéreront les déchets, ou bien encore la toiture végétalisée de Cœur Marina constituera une cinquième façade. Ces différentes mesures garantiront l’obtention du label Pavillon bleu et de la certification Ports propres actifs en biodiversité.

En tout, le chantier coûtera 49 millions d’euros HT et occupera 80 personnes en moyenne. En comptant le coût du gros entretien sur les trente ans de concession, le montant de l’investissement s’élève à 63,6 millions d’euros.

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